Prénom Nom : Fabrice DOMENS

Structure : ARE 33

Partenaire depuis : 2012

ARE 33 portrait d'acteur Fabrice Domens témoignage partenaire TAPAJ Association Intermédiaire
ARE 33 portrait d'acteur de Fabrice Domens témoignage partenaire TAPAJ Association Intermédiaire
ARE 33 portrait d'acteur Fabrice Domens témoignage partenaire TAPAJ Association Intermédiaire
ARE 33 portrait d'acteur de Fabrice Domens témoignage partenaire TAPAJ Association Intermédiaire

Prénom Nom : Fabrice DOMENS

Partenaire depuis : 2012

Structure : ARE 33

ARE 33 portrait d'acteur Fabrice Domens témoignage partenaire TAPAJ Association Intermédiaire

Bienvenue sur ce format "portrait d'acteur" ! Ces portraits mettent à l’honneur l'ensemble des acteurs du réseau TAPAJ en les faisant témoigner sur leur implication dans le programme.
À travers ces interviews, vous découvrirez la richesse de l'écosystème TAPAJ ainsi que son articulation sur les territoires.

Pour ce nouveau portrait d’acteur, nous avons interviewé Fabrice Domens, directeur d’ARE 33. 
Are 33 est la première Association Intermédiaire (AI) partenaire de TAPAJ et a vécu l’expérimentation Bordelaise il y a 10 ans.
 

Présentez-vous !

Fabrice Domens, Directeur d’ARE 33, association intermédiaire située à Bordeaux, créée il y a plus de 30 ans maintenant. Je suis également directeur d’Aquitaine Intérim Insertion, entreprise de travail temporaire d’insertion.

Racontez-nous les débuts de LA collaboration ENTRE ARE 33 et TAPAJ sur Bordeaux

La collaboration entre ARE 33 et TAPAJ a débuté il y a plus de 10 ans maintenant.
À l’époque, nous cherchions à créer une marche intermédiaire entre les personnes que nous étions en mesure d’accompagner et celles pour lesquelles nous rencontrions des freins à l’accompagnement (barrière de la langue par exemple, difficultés liées à l’addictions, au logement …).

C’est lors de cette période de réflexion que j’ai croisé Jean Hugues Morales, délégué national de TAPAJ France. Il était en période de modélisation du programme TAPAJ en France, notamment sur l’axe du droit du travail.
Un projet auquel j’ai tout de suite adhéré car en tant qu’AI, nous n’étions pas soumis à des contingences minimums de durée hebdomadaire du travail. Nous pouvions rémunérer les personnes directement en fin de journée. De plus, TAPAJ coïncidait avec nos réflexions sur les freins à l’accompagnement de certains publics.

Nous avons eu la chance d’avoir le soutien de la mairie de Bordeaux via le DDSU (Direction Développement Social Urbain) et le CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), qui avaient des problématiques liées aux jeunes en errance. Il n’y avait à l’époque pas de solution préventive.

Il y a donc eu une réelle convergence entre Jean-Hugues Morales et sa volonté d’expérimenter le dispositif TAPAJ sur Bordeaux, ARE33 qui menait une réflexion interne sur l’accompagnement des publics très éloignés de l’emploi et la mairie de Bordeaux qui souhaitait solutionner le problème d’errance en ville.

Nous avons donc mis en place des premiers partenariats avec la collectivité, notamment sur le désherbage 0 phyto. Puis avec Auchan Mériadeck où on retrouvait des problématiques similaires liées à la mendicité aux abords du centre commercial.

En tant qu’acteur du réseau TAPAJ, quelles sont les actions d'ARE 33 et vos liens avec l’écosystème TAPAJ ?

Notre objectif principal dans le cadre de l’IAE est l’amélioration de la situation des personnes ; notamment celles en grande précarité. Que ce soit dans l’accompagnement de leur projet professionnel, dans l’accès à une formation ou encore l’accompagnement social. 

Avec TAPAJ, nos actions vont plus loin car nous sommes acteur d’un programme qui a une visée médico-sociale et réduction des risques (RDR). C’est à dire que l’accompagnement socio-professionnel vient en complémentarité, il est intégré à un accompagnement global du jeune. 

Sur le terrain, le plus important est d’avoir une relation de confiance. À la fois les jeunes TAPAJeurs, mais aussi avec les éducateurs qui les accompagnent.  

Dans mon équipe, TAPAJ est pleinement intégré. S’ils le souhaitent, les jeunes qui viennent chercher leurs salaires peuvent enclencher un accompagnement socio-professionnel. Cet accompagnement vient en complémentarité de l’accompagnement du CSAPA/ CAARUD.  
Chacun reste présent sur son champ d’intervention : les éducateurs continuent d’accompagner les jeunes en côte à côte, ils les soutiennent. Si ça se passe mal avec l’IAE ou l’emploi, l’accompagnement peut être renforcé côté CSAPA/CAARUD. La collaboration est très constructive. Il y a une réelle complémentarité entre nos équipes et les éducateurs, ce qui nous permet de proposer un travail adapté en fonction des difficultés que les jeunes peuvent rencontrer.

Que représente le programme TAPAJ pour Are 33 ? Quels bénéfices pouvez-vous tirer de cette collaboration ?

Après 10 ans de collaboration, en regardant en arrière, nous sommes très fiers de l’évolution de ce programme. C’est une expérience assez extraordinaire. 
 
Notre bénéfice majeur au sein d’ARE 33 est de pouvoir proposer un accompagnement à un public très éloignés que nous ne pourrions pas accompagner autrement que par le biais de TAPAJ. Nous sommes d’autant plus contents que nous y avons participé depuis la création de TAPAJ.
 
Le programme a un focus RDR mais le retour à l’emploi fait partie du programme global, c’est un réel constat. Il y a un équilibre qui se créé entre le médico-social et l’emploi.  
D’ailleurs, ce qui fait la réussite du programme c’est de décloisonner les accompagnements, pour prendre en charge la personne dans sa globalité.

Si vous deviez résumer votre expérience avec TAPAJ en un mot, quel serait-il ?

Je dirais bluffant.

Il y a 10 ans, lorsque nous étions en plein dans l’expérimentation et que nous avons mis en place les premiers partenariats entreprises, nous nous questionnions énormément : “Est-ce que les jeunes vont venir ?”, Est-ce que le plateau de travail va bien se passer ?”.

Maintenant le programme est soutenu dans la stratégie pauvreté, il est présent dans 60 villes. Nous n’avions pas imaginé une telle évolution, aussi rapide ! 

Ce qui fait la réussite du programme c’est de répondre aux besoins d’un public en particulier, par une réponse particulière.

Merci à Fabrice Domens pour sa participation à ce tout premier portrait d’acteur, merci pour son engagement depuis 10 ans dans l’aventure TAPAJ !

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