Les résultats que cette opération pouvait apporter à ma société, je m’en moquais complètement. Mon objectif était de donner aux TAPAJeurs l’opportunité de rentrer en contact avec les commerçants.

Je pense que beaucoup d’entre eux sont  talentueux et possèdent de nombreuses compétences notamment liées à leurs parcours de vie parfois très difficiles. L’idée de notre démarche était de leur montrer la transversalité de leurs compétences, transposables à d’autres missions. 

J’ai aussi mis en place un système d’auto-évaluation des Tapajeurs afin de savoir comment ils se sentaient avant et après avoir participé à cette mission de flying. J’ai demandé à la coordinatrice de Montpellier de leur transmettre cette auto-évaluation simple et rapide, où le Tapajeur donne son retour d’expérience et apporte des axes d’améliorations au système. 

Ce qui me plaît c’est l’impact direct que cela peut avoir. En tant qu’entreprise, on se doit de réaliser ce type d’action sociétale afin d’être crédible dans notre discours. On peut faire de l’argent en comptant sur l’humain et on peut faire de l’argent en ayant un regard sur l’écologie et la société. Par ailleurs, j’entreprends aussi beaucoup d’actions écologiques dans ma démarche RSE.